Comment oser

Comment oser

Oser fait peur et heureusement sinon, nous ferions n’importe quoi, n’importe quand sans plus réfléchir. De plus, nous mettrions notre vie et celle des autres en danger. La peur est donc utile à un certain niveau.

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Par contre, quand la peur est trop présente et nous cloue sur place, elle nous empêche de suivre notre cœur. Comment oser malgré ses peurs ? Comment augmenter son courage et son envie d’y aller ? C’est ce que je te propose de découvrir dans cet article.

Comment oser dépasser ses peurs et suivre son élan

Il y a quelques années, j’ai eu envie de me former à l’énergétique. J’ai donc intégré l’école de Jan Jansen pour apprendre à me servir des énergies subtiles.

Au début, je me sentais très maladroite dans les soins que je prodiguais. Mon mental me disait que je faisais n’importe quoi et que mes ressentis n’étaient que des constructions inventées de toute pièce par mon imagination débordante.

Au fur et à mesure de mes apprentissages et de mes entrainements, j’ai tout doucement pris confiance en mes ressentis et j’ai commencé à faire la différence entre mon mental et mes intuitions.

Après cet apprentissage, j’eu envie d’étendre ma pratique au-delà de l’école. Je ne me sentais pas franche du tout à cette idée car la peur du qu’en-dira-t-on me guettait.

Prodiguer des soins énergétiques aux personnes venues apprendre la même technique est une chose, mais oser affirmer mon côté « sorcière » à l’extérieur de cette école était pour moi, très challengeant.

Le jour où j’ai osé

Le jour est arrivé où j’ai OSÉ pour la première fois. En prenant une grande inspiration, j’ai envoyé un message à quelques-uns de mes amis Facebook en leur parlant de ce que je faisais et en leur proposant des soins.

Plus tard encore, j’ai OSÉ un peu plus grand en intégrant un SEL (système d’échange local). Un SEL est un groupement de personnes mettant des ressources à disposition les unes des autres, selon une unité d’échange propre à chaque groupe. Ce fut ma première expérience avec des inconnus.

Un an après et d’autres formations en poche, j’ai eu l’élan de créer ma première activité « Cléa’ttitude ». C’est à ce moment-là que j’ai osé encore plus grand en affichant publiquement mon intérêt pour l’énergétique, la spiritualité et le développement personnel.

Ensuite, il y a eu le jour où j’ai osé donner mon prix; le jour où j’ai osé ma première conférence; le jour où j’ai osé créer et vendre mon premier programme; ma première soirée à thème; mon premier voyage, etc.

Chaque fois, j’ai tremblé, chaque fois j’ai douté, mais chaque fois j’ai osé.

De fil en aiguille, j’en suis arrivée à ces quelques lignes qui témoignent de ma version actuelle, prémices de celle qui suit.

Oser pour modeler une vie qui te ressemble

Oser me mettre en route, m’a permis d’arriver quelque part. Tout ce que j’ai osé n’a pas marché, mais tout ce que j’ai osé m’a permis de découvrir quelque chose.

Quand je regarde en arrière et que je vois tout ce que j’ai accompli, je ne regrette rien. Sauf peut-être de ne pas avoir plus osé écouter mon cœur directement quand il me murmurait des messages qui me poussaient à abandonner certaines choses.

L’impulsion d’oser est donnée par le coeur en premier. En effet, l’envie du changement ne peut provenir du mental car le mental n’aime pas le changement.

Par contre, le mental existe pour servir le coeur sur la mise en action, sur le « comment ». Mais le mental vit alors un véritable paradoxe. En effet, comment oser servir le changement impulsé par le coeur alors que lui-même ne souhaite pas le changement ?

Autrement dit, comment le mental peut valider la nécessité du changement souhaité par le coeur et nous apporter la réflexion utile au passage à l’action ?

Tu as certainement déjà vécu ce tiraillement intérieur entre le « j’y vais / je n’y vais pas », entre ton coeur qui pousse et ton mental qui freine.

Il est important de dire et de redire que ton cœur est ton guide. Il n’est pas là pour te brosser dans le bon sens du poil ou te mettre dans du coton. Il est là pour que tu avances vers plus d’épanouissement, vers la merveille originelle que tu es. C’est alors seulement que ta vie deviendra cotonneuse.

Oser te permet de modeler une vie qui te ressemble car ce qui te ressemble est le reflet de ton âme et ton âme est connectée à ton coeur, non à ton mental.

L’expérience d’Oser

Si tu oses ta vie pas à pas, tu feras l’expérience de :

  • Avoir plus confiance en toi,
  • découvrir que tu es capable de bien plus que tu ne le penses,
  • affiner ce que tu veux être et faire,
  • te sentir plus libre, plus heureux et plus aligné,
  • te sentir plus accompli,
  • attirer de nouvelles opportunités,
  • aller vers tes rêves,
  • apprendre,
  • faire plus confiance en la vie,
  • te modeler une vie selon tes valeurs et tes envies.

Comment trouver le courage d’oser

Si tu entends ton cœur te murmurer « vas-y, ose ta vie », mais que malgré tout, c’est la peur qui te domine plus que tout, voici quelques clés qui te permettront d’oser:

La peur

Avant toute chose, je voudrais revenir un instant sur la peur.

On a tous fait l’expérience de la peur au moins une fois dans sa vie et on en est sorti grandi. La peur est donc utile et non un problème, car derrière la peur se cache un potentiel inavoué, inexploré.

La peur est l’indicateur que tu es prêt à te dépasser. Pour diminuer ta peur d’oser, regarde dans ce que tu as déjà fait.

Trouve, dans ton passé, des moments où tu as bravé tes peurs. Liste ensuite ce que cela t’a permis de découvrir, d’apprendre ou qui cela t’a permis de rencontrer. Plus tu collectes des moments de dépassement, plus ton cerveau accède à l’évidence que la peur est normale et que tu es capable de la dépasser.

Cela va te permettre de gagner en courage.

Choisis ta réalité

Comme tu viens de le lire, la peur est normale. Pour augmenter encore ton courage d’oser, choisis la réalité à laquelle te connecter.

Tu sais certainement que Tu crées ta réalité grâce à tes pensées. Tu peux choisir de te laisser envahir par tes pensées de peur ou tu peux choisir de mettre ton focus sur ton pourquoi tu dois absolument oser.

Voici les questions qui peuvent t’aider à choisir ta réalité.

  • Comment te sens-tu quand tu es connecté à ta peur ? Qu’est-ce que tu te racontes, comment est ton corps ? Comment est ton énergie, ton courage ? Quelle réalité es-tu occupé à vivre quand tu laisses la peur te raconter ses histoires ?
  • Comment te sens-tu quand tu es connecté à ton futur ? À pourquoi c’est important que tu oses ? Comment est ton énergie ? Qu’est-ce qui devient possible avec cette énergie-là ?

Quel est le pire qui puisse arriver 

Te poser cette question va calmer ton système nerveux. Comme tu le sais maintenant, le mental n’aime pas ce qu’il ne connait pas. C’est d’ailleurs aussi pour ça que tu préfères ta petite zone de confort et que tu n’oses pas t’aventurer dans ta zone de magie.

En te préparant au pire et en réfléchissant aux solutions que tu mettras en place si jamais celui-ci arrive, tu calmeras ton système nerveux. Il sera déjà moins en zone inconnue et il verra que finalement, il y a des solutions à tout.

Projette-toi

Plus haut, je t’ai proposé de choisir la réalité à laquelle tu souhaites te connecter. J’imagine que tu as choisi la réalité dans laquelle tu mets ton focus sur ton futur et sur pourquoi c’est important que tu oses.

Tu peux vraiment prendre un instant pour te projeter. Imagine ce que l’action que tu t’apprêtes à faire va te permettre d’être, de faire et d’avoir.

Si tu n’as pas encore téléchargé ton cahier gratuit « le tableau de visualisation au service de votre bonheur », je te propose de le faire. Tu y découvriras une multitude de pépites qui t’aideront à te projeter. Tu peux le télécharger en bas de cet article.

Enfin, je t’invite à te projeter dans une réalité moins sympa, mais utile, celle où tu n’oses pas. Que se passera-t-il pour toi si tu restes sur place ? Si tu ne suis pas ton coeur. Où en seras-tu dans 6 mois ? Dans 1 an ? Dans 3 ans ? Si tu ne franchis pas le premier pas ?

Pour qui

Il y a certainement des personnes qui profiteront des bénéfices de l’action que tu t’apprêtes à faire. Pour qui est-ce super important que tu oses ta vie ? Qui vas-tu inspirer ? Ce qui inspire le plus les gens, se sont les personnes qui se dépassent, pas celles qui ne bougent pas.

L’inconfort est passager

Oui, tu vas vivre de l’inconfort. Oui, selon l’action que tu vas faire, il durera plus ou moins longtemps. Garde en tête que c’est normal et que tout passe, même ça.

Par contre, ce qui risque de prolonger ton inconfort c’est la procrastination que tu mets en place avant de te lancer.

Car en plus de l’inconfort d’oser, tu vivras l’inconfort de toutes les fois où tu te dis « plus tard » « demain » « la semaine prochaine ». Alors, autant y aller direct non ?

Compte 5.4.3.2.1 et au GO, ne réfléchis pas et ose ta vie. Ne laisse pas à ton mental la possibilité de choisir et passe à l’action sur le go.

La zone de stretch

La notion de petit pas est très importante et peut faire toute la différence. Le pas que tu es amené à faire doit être à l’extérieur de ta zone de confort, mais ne doit pas être trop loin non plus.

Que se passerait-il par exemple si à la salle de sport tu ne soulevais que des poids de 3 kg et que du jour au lendemain, tu décidais de passer à 15 kg ? Tu risquerais fort bien de te blesser et si tu te blesses, tu devras être au repos et si tu es au repos, il ne sera même plus question de porter 3 kg.

De la même manière, vouloir aller trop vite ou trop loin directement n’est pas une bonne chose. Tu peux bien sûr avoir une vision lointaine, mais le premier pas que tu es amené à faire doit te stretcher, non pas te blesser. Pour reprendre mon exemple, ce serait prendre des poids de 5 kg, non de 15 kg. Tu comprends ?

Si tu te réfères à mon exemple en début d’article, lorsque j’ai décidé de pratiquer les soins énergétiques de manière plus large, j’ai d’abord contacté quelques amis, ensuite le SEL et ensuite seulement j’ai osé créer mon activité.

Dans un coin de ma tête, ma vision était celle de vivre de mes séances mais, le faire directement aurait été trop challengeant pour moi au même titre que de parler publiquement de ce que je faisais directement.

La référence interne

Le premier petit pas écologique pour moi fut donc celui de contacter quelques amis.

La notion de « ce n’est pas assez » n’existe pas dans un petit pas car ce petit pas ne peut pas être basé sur une référence externe mais sur une référence interne.

Si pour certaines personnes, le petit pas de stretch aurait été celui de communiquer publiquement directement, dans ma référence interne, par rapport à mes peurs et à mes ressentis, le petit pas de stretch n’était pas celui-là.

Tu peux bien sûr consulter des personnes extérieures pour qu’elles te donnent des idées et en même temps, gardes à l’esprit que seul toi sais ce qui est bon pour toi. À toi de sentir si tu valides certaines idées, si tu préfères les ajuster à toi ou si tu ne les prends pas. Ta référence interne est celle qui prévaut sur le reste.

Quel est ton verbe ?

Ta vision n’est pas faite pour que tu l’atteignes, elle est faite pour te donner l’énergie de te mettre en route.

Ta vision peut changer ou se réajuster en cours de route et si cela t’arrive, ne sois pas déstabilisé par cela. Ne pense pas que tu t’es trompé de chemin et que tout ce que tu as fait ne t’a servi à rien.

Assure-toi également que ta vision est pure et émane de ton cœur et que ton mental ne va pas transformer cette vision en y ajoutant des fioritures servant la recherche de reconnaissance. Car alors, tu risques de te perdre.

Fais les choses en suivant ton cœur, car même si tu as l’impression d’être dans le flou, ton cœur connait le chemin. Tout comme le GPS connait le chemin même si le brouillard est dense et que tu ne vois pas la route. Ton cœur est ton GPS, c’est lui que tu dois écouter en premier.

Ce que tu peux te demander par contre, c’est à quoi sert ta vision ? C’est quoi son but ultime ? Être en paix ? Être heureux ? Être aligné ? Inspirer ? C’est quoi le verbe que sert ta vision ?

Une fois que tu as trouvé ton verbe, demande-toi comment, à chaque fois que tu oses, tu l’incarnes un peu plus.

Engage-toi

Je terminerai par ceci, pour accroitre ta motivation, tu peux t’engager vis-à-vis de quelqu’un. Si tu souhaites, tu peux même t’engager publiquement sous cet article. Comme l’être humain n’aime pas la sensation d’échec, une fois que tu te seras engagé, tu auras plus de mal à ne pas y aller, car tu sais que quelqu’un t’attend au tournant et que tu te sentiras mal à l’aise à l’idée de lui dire que tu n’as pas fait ce que tu t’étais engagé à faire.

Si tu as assez de discipline et de volonté, tu peux aussi t’engager vis-à-vis de toi.

Ose ta vie et célèbre tes petits pas à chaque fois…

Pour aller plus loin, je te propose le livre tremblez mais osez

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6 réflexions sur « Comment oser »

  1. Un article qui me parle beaucoup puisque je l’aborde aussi dans la thématique du couple et de la sexualité. On se fait souvent des montagnes et l’on se focalise sur cette peur paralysante. Pourtant dans la majorité des cas, on n’en meurt pas et même cela se passe très bien malgré toutes nos craintes et nos scénario catastrophes que l’on avait pu imaginer.

  2. Très agréable de lire cet article plein de bon sens et d’encouragement à oser. Tellement d’accord avec la nécessité d’une zone de stretch. J’essaie pour chaque projet de ne pas me focaliser sur la taille de montagne à gravir, mais de juste regarder le pas supplémentaire qui me fera avancer. Et c’est effectivement très efficace pour oser. Merci pour ce partage.

  3. Salut, Virginie. Dans l’article je me redécouvre. Voici quelques-unes de mes réflexions sur la peur :
    ‘Alors prenons l’idée d’une vie sans peur. Je ne peux pas m’imaginer le chaos qui s’en produira. La peur est pratique lorsque vous devez éviter des moments vraiment catastrophiques. Je dis littéralement catastrophiques. Parce qu’il y a des choses et des choses à qui on y prête peur. La peur sert à nous protéger de quelque chose de vraiment mauvais.’
    ‘Craignant que quelque chose nous arrive, nous ne pouvons que le provoquer, mais pas nous en protéger. Parfois, nous réagissons de manière assez émotionnelle, comme si une catastrophe approchait ou, pire, la fin du monde. Par conséquent, nos réactions sont souvent extrêmement importantes dans ce cas. Quoi qu’il arrive, dans toutes les situations il faut garder l’esprit clair, réfléchir calmement pour obtenir des réponses adéquates et positives. De plus, dans la plupart des cas, nos peurs s’avèrent inutiles et dénuées de sens.’
    ‘De cette façon, nous ne faisons que nous blesser et manquons parfois la chance que quelque chose de merveilleux nous arrive, juste par peur. Ne le faisons pas et vivons librement et sans crainte. De cette façon, nous aurons une vie merveilleuse et pleine de sens, que nous ne regretterons pas avec le temps!’

    Comme toujours je vous lis avec facilité, merci et à bientôt!

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